vendredi 11 mai 2018

Mes objets

En 2012, je me suis sentie oppressée par mon environnement. J'étais isolée socialement et professionnellement et pourtant je me sentais submergée par ce que je devait faire et le temps me paraissait trop court.
Mon premier axe de réflexion fut de ranger l'appartement. Alors j'ai cherché des solutions pour améliorer l'aspect pratique des choses. Mais je me trompais : j'appartenais à mes objets et pas l'inverse. J'étais dépendante de leur présence et c'est ce que me plombait.
Aujourd'hui j'ai beau avoir identifié le problème, je ne l'ai toujours pas résolu. J'ai beaucoup de théorie mais je n'arrive pas à le mettre en pratique.

Le premier problème : ( et j'avoue que ça reste un sacré problème !!)

L'argent.

voilà c'est dit. ou plutôt écrit.

J'accorde trop de valeurs à mes possessions :

  • leur valeur d'achat ("je l'ai quand même payé tant ce truc...")
  • leur valeur sentimentale ("c'est untel qui me l'a offert..")
  • leur potentiel valeur monétaire actuelle ("et si j'essayais d'en tirer de l'argent, histoire au moins de ne pas perdre l'argent que j'ai déjà dépensé dans ce truc...")


Donc du coup je stagne dedans.. et puis comme j'ai quand même besoin d'argent, ben je reste dans le statu quo.

Bon là ma stratégie c'est d'enfin mettre en vente ce que je pense être vendable, mais ce n'est pas gagné en terme de résultats. Mais comme je débute et que je veux prendre mon temps ce n'est pas grave en soi. C'est juste que le plus efficace je serai, le mieux je me sentirai.

Alors dans une stratégie qui serait du genre expéditif, je pourrais tout mettre dans des grands sacs poubelles et me débarrasser de tout sans distinctions, sans tri préalable et m'ôter ce surplus hors de ma vue, de ma vie et de ma conscience.

Mais je ne peux pas : bon déjà pour le premier point évoqué plus haut ( si je faisais ça, je passerai des nuits complètes à le regretter en me disant que j'ai quand même gâché une belle somme d'argent, même si l'argent est déjà gâché je me rends bien compte), et de plus ce n'est pas écologiquement responsable, et je reste profondément convaincue que les objets ont droit à une deuxième vie même si ce n'est pas à mes cotés et que cela ne me rapporte pas d'argent.

on en arrive à une deuxième solution: le don. Mais quand je vois l'emmaüs du coin débordé comme il est,je me dis que mes affaires ne vont pas aider ... et puis je crois qu'ils refusent des trucs maintenant (bah voui y'en a trop).


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